Qui êtes-vous ?
Sebastien Nolens, alias @sebicicleta, 41 ans ! Organisateur du ‘Little Belgium 300 km’ le 21 juillet et de la soirée ultracycling ‘ONBOARD the Transcontinental’ au PALACE. Je vis actuellement à la frontière bruxelloise, près de Stockel. Je roule à vélo à Bruxelles pour la rapidité, la facilité et le plaisir du vent dans mes cheveux.
Pourquoi faites-vous du vélo à Bruxelles ?
J’ai grandi à Hasselt. Mes parents nous emmenaient partout en voiture. À 7 ans, j’ai insisté pour pouvoir aller à l’école à vélo. Depuis, je fais de plus en plus de vélo pour me rendre partout. Et c’est pareil quand je vais à Bruxelles. Une fois que vous êtes habitué au relief de la capitale, vous vous sentez rapidement omniprésent.
J'ai eu une voiture de société pendant 3 mois pour me rendre à Malines. C'était pratique en soi, mais ça ne me convenait pas. J'ai besoin de cette demi-heure de sport le matin. J'ai donc trouvé un job plus proche. Le triste spectacle du ring de Bruxelles ne me manque pas du tout.
Je continue donc à prendre le vélo, pour aller au travail ou ailleurs. Surtout pour des raisons économiques et de santé, mais aussi parce que je n'ai pas la patience des embouteillages. Ma vitesse en ville lorsque je fais les navettes se situe entre 24 et 30km/h. Aucune voiture ne peut faire mieux.
Quels sont vos endroits favoris à Bruxelles ?
J’adore le côté industriel de la zone du canal. Le pont de l’Avenue du Jubilé, avec la vue sur Tour & Taxis est l’un de mes endroits préférés.
J’aime bien me balader dans le haut de la ville vers le Châtelain, Saint-Gilles et Louis Lepoutre. On y trouve de chouettes magasins, des terrasses animées et toujours bondées.
En 3e place, je dirais la nouvelle piste cyclable de Pascal Smet sur le petit ring. La partie entre Trône et Arts-Loi devrait servir d’exemple pour les prochains aménagements. Avec des pistes cyclables pareilles, plus personne ne voudrait prendre sa voiture pour effectuer des petits trajets en ville.
Quel endroit unique avez-vous découvert à vélo ?
Je pense toujours connaitre toutes les rues, mais c’est loin d’être le cas. Sauf à Kraainem, où je peux dire que j’ai littéralement roulé dans chaque rue (voir Instagram). Récemment, je suis rentré dans Bruxelles via Dilbeek et d’un coup, j’ai remarqué une partie de Berchem-Sainte-Agathe que je ne connaissais pas du tout (du côté Hunderenveld). Ça m’arrive donc encore après 20 ans !
Quel est votre restaurant/bar préféré dans lequel vous vous rendez en vélo ?
J’aime bien garer mon vélo en sécurité. Les parkings souterrains de la Bourse et De Brouckère sont donc une solution parfaite pour le centre. Mais sinon, c’est toujours plus stressant de garer son vélo dans la rue. Je vais souvent à l’Amour Fou, Place Fernand Cocq à Ixelles. L’aménagement de la nouvelle place est sympa, j’adore voir un nouveau Bruxelles naître sous mes yeux.
Quel est votre chemin favori pour rouler un dimanche après-midi ?
En congé, je roule plutôt en dehors de Bruxelles. Lorsque je dois traverser une partie de la ville, j’emprunte les grands Boulevards (comme la Rue de la Loi, Montgomery ou Général Jacques) mais parfois aussi c’est la Drève des Tumili qui vous emmène rapidement à Hoeilaart.
À quoi ressemblerait une journée idéale à vélo ?
Un départ tôt, entre 7h et 8h. Suivre une route sur une cinquantaine de kilomètres pour ensuite découvrir une nouvelle région. Idéalement avec des montées raides comme le Versant de la Meuse à Namur ou les Ardennes Flamandes. Passer d’une région à l’autre, faire des connections entre les endroits que je connaissais déjà jusqu’à ce que je sois à 150 km de chez moi et que mes jambes commencent à fatiguer. Revenir par un chemin différent, prendre une bonne douche et manger un bon truc.
L’année passée, j’ai parcouru le Mont des Arts pendant une journée entière (430x). C’était chouette parce que le paysage ne changeait pas, mais les gens qui y transitaient bien. Donc parfois, rester au même endroit c’est aussi un peu voyager.